William Sheller, virtuose touche-à-tout, et cette chanson; maman est folle
Voilà un bout de temps que je me dis; "Tiens, faudrait que j'en parle un de ces quatre ur mon blog" et puis l'autre jour, dans le car en allant au lycée, j'entends un petit dire à sa mère: "Ca va pas m'man?" et un souvenir m'est revenu.
Cette chanson, je l'ai fait découvrir à ma classe quand j'étais en CM2, j'avais 10 ou 11ans, et j'étais déjà fan de grande musique sans fausses notes ni paroles inutiles et j'ai fait apprendre cette chanson à ma classe. Grande stupéfaction à l'égard de tout le monde, mais finalement c'est passé, et au fur et à mesure du temps qui passe c'est devenue une évidence, c'était cette chanson-là et pas une autre. Deux mois passent, ses deux mois nous les avons passés avec la remplacante du directeur qui faisait également office de professeur pour CM2 (il a vu passer mes deux frères et ma soeur, c'est dire!!) et lors du retour, fait exprès? au mois de Juin, de notre cher directeur, la première chose qu'il a fait c'est d'annuler la chanson de William Sheller que l'on connaissait sur le bout des doigts, alors avait-il en horreur M. Sheller?, pour la remplacer avec une super chanson super joyeuse de Georges Brassens, Le parapluie! Chouette !
Indignation de toute la classe, tout le monde s'était levé et avait protesté. Et oui, deux mois d'efforts pour rien, ça décoit fortement!!
Et finalement, nous avons chanter cette magnifique chanson de Georges Brassens, assez paillarde sur les bords pour un public mi-adultes mi maternelle!
Et ceci étant, retournant dans mon pays natal il y a moins de trois ans, j'ai rencontré un ancien de ma classe qui, quand même, après sept ans de séparation m'a reconnu. Et il m'a avoué que le meilleur souvenir qu'il avait gardé de l'école était cette chanson-là. A l'époque je n'ai pas réellement réalisé mais maintenant, en prenant un peu de recul, je me dis que si j'ai marqué ma classe par cette petite chanson rigolote, j'en suis quand même fier.
Mais donc je voulais vous parler de William Sheller, lui-même. Je ne sais pas si tout le monde connait bien son histoire qui est assez incroyable mais bon. Pour ma part, je l'ai connu avec son album best-of "Tu devrais chanter" qui est, pour ceux qui ne connaisse pas bien cet artiste, y découvrirons une poèsie des textes et des mélodies philarmoniques, saupoudrés de pointes d'humour et de moments de vies. A chque fois que je demande si quelqu'un connait William Sheller, on me répond "Un homme heureux", voire même de temps à autre "Carnet à spirale". Et je leur réponds simplement qu'il y a bien plus à entendre dans sa discographie qui est réussie de toutes parts, tant en musique qu'en paroles.
Mais venons en quelques trentes années plus tot. Son histoire.
A l'epoque, il avait un grand talent de pianiste, qu'il a toujours aujourd'hui, mais un jour il envoie quelques maquettes de ses chansons à Barbara, laquelle les écoute avec beaucoup de sérieux et un beau jour, il est invité chez la Dame en noir, qui lui dit: "Tu devrais chanter". Trois mots qui restent gravés dans l'esprit d'un jeune homme, pianiste, et qui, grâce à ces trois simple mots se retrouvent maintenant connus de tous, trois mots qui changent la vie.
Nous voilà maintenant en 2007, et j'ai envie de m'attarder sur un album qui s'intitule "Les machines absurdes", sortie dans l'année 2000, et il y fait des confidences électriques qui peuvent aller de sa vilaine maison jusqu'aux problèmes des pays de l'Asie de l'est, sur la prostitution, la technologie démesurée..., sous des tons légers à consonnances lourdes, sous des mélodies électro-classique qui se marie bien avec cette rencontre inattendue de la technologie et la formation classique de son auteur.
Pour ma part j'en resterai au titre qui porte le nom de l'album et cette phrase qui m'a surpris l'oreille, cette poèsie que l'on entend pas assez et que l'on est sur de retrouver chez M. Sheller. J'ai d'abord hésité de la mettre dans un article de mes phrases mes je me suis qu'ici elle serait bien.
J'ai le mal du coeur en altitude dans l'immensitude de mon ciel d'aimer
C'est faut croire une facheuse habitude et j'ai peu d'aptitude à la vouloir changer
Ca c'est beau
Je vous laisse quand même aller visiter son site web rien que pour prolonger le plaisir,
Merci d'avoir été si attentifs et à la prochaine
juju